
Définition : HYPOTONIE
"Anglais : hypotonia
Terme issu du Grec : hupo : sous, et tonos : tension
Diminution de la tonicité (tension) musculaire,
à l'inverse de l'hypertonie (augmentation de la tonicité).
C'est aussi la baisse de l'excitabilité (capacité de réponse à des stimulations)
nerveuse et musculaire.
L'hypotonie est responsable d'un relâchement musculaire et s'observe
au cours des hémiplégies ou après l'injection de certains médicaments
comme le curare ou un anesthésique. Autre exemple d'hypotonie : la
maladie des céroïdes lipofuschinoses, qui est une maladie rare."
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/hypotonie-2464.html

l'hypotonie entraîne :



trouvé sur : http://swiss-paediatrics.org/paediatrica/vol17/n1/pdf/19-21.pdf
Lire l'article qui est très intéressant pour l'hypotonie
du nourrisson, j'ai mis les schémas qui me parraissent assez
simple à comprendre.
Articles trouvés ça et là :
Une maladie neuromusculaire en cause dans 10% des hypotonies néonatales
14/09/2007
L’hypotonie est une situation clinique relativement fréquente
en milieu pédiatrique et tout particulièrement en néonatologie.
Elle se traduit par une faiblesse musculaire responsable,
dans les formes les plus graves, de troubles respiratoires et de troubles de la déglutition.
Elle peut être axiale (muscles du tronc)
ou périphérique (muscles proximaux ou distaux) ou mixte.
Les causes à l’origine de ces hypotonies sont très variées.
Dans une étude publiée dans une revue pédiatrique en juillet 2007,
l’équipe du centre de référence neuromusculaire labellisé de Strasbourg
a repris les données cliniques et étiologiques de 144 enfants
vus en pédiatrie entre 1999 et 2005.
Dans 120 de ces cas, une cause a pu être retrouvée et documentée.
Les atteintes du système nerveux central étaient de loin les plus fréquentes (82%) :
lésions cérébrales en rapport avec une hypoxie ou une hémorragie, aberrations chromosomiques,
ou atteintes syndromiques. Une étiologie périphérique a été retrouvée
dans 10% des cas ce qui est loin d’être négligeable.
Une amyotrophie spinale ou une dystrophie myotonique de Steinert
étaient en cause dans 6% et 4% respectivement.
Les auteurs de l’étude soulignent l’intérêt de l’examen clinique
(surtout dans les causes d’origine centrale),
de l’imagerie cérébrale et des tests génétiques (dont l’analyse du caryotype)
afin d’établir précocement un diagnostic étiologique, synonyme de meilleure prise en charge.
Références :
Laugel et coll. Diagnostic approach to neonatal hypotonia:
retrospective study on 144 neonates. Eur J Pediatr. 2007 Jul 20; [Epub ahead of print]
pris sur : http://www.afm-france.org

des liens sur l'hypotonie :
http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pediatrie/hypotonie.htm